Origine
Origine germanique brakti=rupture, crête, endroit inculte, boisé
Gentilé
Bradois, brasois, bratois (copères=compères)
Description
- Villages ruraux, nombreuses nouvelles constructions; Haut Plateau Ardennais, bassin de la Lomme; altitude de 450 à 515m.
- N89 ou N 826 depuis Séviscourt; lignes de bus 4 et 51 Libramont-Amberloup
- 3620 ha; 1026 habitants
Historique
Avant la fusion avec Libramont, la commune de Bras était constituée des sections de Bras-Haut, Bras-Bas et Séviscourt. Des hommes du Néolithique ont abandonné là des hachettes et un grattoir en silex. Leurs successeurs à l’Age du Fer y auraient exploité de l’or comme en témoignent les tertres d’orpaillage qui suivent le ruisseau de la Barrière. Par la suite, les Romains se seraient installés dans un vaste camp retranché à proximité d’un important noeud de voies militaires. C’est ce qui expliquerait la présence de plusieurs villas romaines encadrant le village sur une ligne nord-ouest: celles de Toray et de Grupchy. Le Haut Moyen Âge est aussi présent par une épée avec fourreau. En 817, Bras dépendait déjà de l’abbaye dite d’Andage à l’époque, devenu Saint-Hubert. L’histoire de la localité se confondra avec celle de la Terre dont elle sera une des six féautés (composantes) avec deux cours de justice: celle du lieu et celle de Séviscourt. L’administration sera dès lors assurée par le mayeur et cinq échevins qui se réunissent en plaids ordinaires «le jeudy et chaque quinzaine». A un sergent, la charge de la police. En 1688, Louis XIV annexera provisoirement la Terre et supprimera les justices subalternes au bénéfice de la Haute Cour de Saint-Hubert. Jusqu’au 1er janvier 1977, Bras fut une commune comme les autres si ce n’est que, héritière privilé