Rondu

Origine

Rondu:dérivé de rond;

Nimbermont: le mont de Imbert du germain (Ing berth);

Chênet: dérivé de chêne.

Gentilé

Rondu, (esquimaux); 65 H.

Nimbermontois, (mougneux d’jambon = mangeurs de jambon); 81 H.

Chênet, (blancs bounets = bonnets); 29 H. Telbus: 061/531010.

Historique

Aux points de vue civil et religieux, les sections de Rondu, Nimbermont et Chênet sont liées depuis des temps immémoriaux. Établi au bord d’une chaussée, Rondu aurait été une antique station gallo-romaine et seigneurie dès le haut Moyen Âge. La première mention de la villa de Rondu est de 1152, dans une charte par laquelle Henri, comte de La Roche, donne à l’abbaye de Saint-Hubert le moulin de cette localité pour assurer la dotation de l’hospice de la forêt de Freyr. On écrit  Rondut, Ronduc en 1315; Rondeur en 1497. Dès le XVe siècle, ces localités formaient, avec le village de Laneuville, un ban dans la Prévôté de Bastogne, au Duché de Luxembourg : le ban dit de Rondu, possédant Haute Cour de justice et compagnie de Francs-Hommes. Ensuite, en 1795, elles composèrent  la commune de Rondu, dans le département des Forêts.  En 1823, elles furent englobées dans la commune de Remagne.

A voir

Dans un cimetière emmuraillé, l’actuelle église Saint-Etienne de Rondu remonterait au XVIIe siècle, mais il est certain qu’un sanctuaire plus ancien existait déjà en 1300. Richement meublée de 1737 à 1741 par le sculpteur Jean-Georges Scholtus de Bastogne, notamment les autels, stalles du chœur, chaire de vérité. « Une grande confiance à saint Quirin (prêtre martyr de la fin du IIIe siècle) attire en l’église de Rondu les personnes qui souffrent d’ulcères variqueux aux jambes (mal-st-Quirin) et qui sont guéries par son intercession et leur foi » (P. Chalon, Rondu, 1991). Le moulin de Rondu est signalé en 1152. À l’entrée du hameau, ferme à cour intérieure formée de deux bâtiments parallèles réunis, vers le Sud, par un logis secondaire du 19e s.