Première rencontre en 1373, Renamont, c’est le mont de Renaud. Ici aussi, on peut se promener sur la voie romaine. Les Romains y ont laissé en outre quelques toponymes, des tombes et des fondations d’une maison. L’abbaye de Saint-Hubert avait une propriété (réaménagée en 1653) à Renaumont avec une bergerie et une grange pour y mettre le foin nécessaire à l’entretien du troupeau pendant l’hiver. Un moulin y fut construit vers le XVIIIe siècle et au siècle précédent une foulerie. A cette époque, les cultivateurs dans nos régions possédaient beaucoup plus de brebis que de vaches. Dans beaucoup de foyers, en même temps que l’on tissait la toile inusable pour draps de lit, de la plus fine pour chemises, blouses, nappes et serviettes, on tissait aussi de la laine. C’était dans la foulerie que l’on assouplissait cette étoffe un peu rude au sortir du métier; une petite maison sur la rive d’un ruisseau, quelques outils et une bonne provision «d’huile de bras» suffisaient.